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Chaire de recherche UQAM sur la méthodologie et l’épistémologie de la recherche partenariale


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Produire des connaissances est le propre de tout être humain. Il n’existe pas de monopole ou de métier particulier lié à la production des connaissances. Certes, la science est investie d’une mission à cet effet, mais elle partage cette scène avec tous les membres des communautés humaines. Si tout le monde produit des connaissances, ces dernières ne sont pas nécessairement entendues, reconnues et conservées, pas plus qu’elles ne sont produites de la même façon.

Certaines connaissent font jurisprudence, au sens où leur formulation trouve écho dans la société et elles en viennent à s’inscrire dans la tradition. D’autres sont produites par des autorités civiles, politiques ou religieuses. Ces dernières sont dictées par un ordre totalitaire de pensée où il est dit : « il en est ainsi et ainsi en est-il ». Enfin, nombre des connaissances sont dictées par une rationalité de base où l’expérience quotidienne forge un corpus de « connaissances expérientielles et de connaissances pratiques ». Enfin, des connaissances sont produites à partir d’une méthode spécifique de travail, appelée méthode scientifique. Cette méthode à l’avantage d’avoir des critères particuliers afin de juger la validité des « idées avancées ». Cette dernière méthode n’est pas plus encline à une vérité absolue mais elle est dotée d’un mode légitime l’action de douter et qui permet, ce faisant, la mise à l’épreuve du connu, du bien établi, et son remplacement par une autre vérité appelé à durer jusqu’au moment où elle sera remplacée par une autre vérité de l’éphémère.

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